27 septembre 2010

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Nous avons reçu la visite, ce matin, des instances supérieures de l'Académie, pourvues du certificat d'aptitude à l'inspection (loi du 30 octobre 1886, art. 10 ; décret du 18 janvier 1887, art. 125), âgé de vingt-cinq ans révolus au moment de son inscription, ayant justifié de cinq ans d'exercice au moins dans les établissements publics d'enseignement supérieur, secondaire ou primaire, et pourvu de son certificat d'aptitude au professorat.
Ce que je n'hésiterai pas à nommer, avec toute la déférence et l'honneur qui m'ont été échus : un inspecteur.


Très impressionné par la propreté de la classe, par votre assiduité et par votre inextinguible besoin de vous enrichir, il a cependant, eu égard à la mixité, émis le souhait que vos lectures soient  quelque peu recadrées.
Aussi vous recommanderai-je, avec ce mercredi qui s'annonce une nouvelle fois désoeuvré, pour les garçons :


et pour les filles :

5 commentaires:

  1. Il est utile d'inverser les rôles : de même l'inspecteur prochain s'appellera "Ma femme".

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  2. Qui ne sera pas précédée, je l'espère, de fumée de havane et d'un basset hound totalement amorphe !

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  3. C'est même une colombe in, quand elle est dans le vent, George.

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  4. Il paraît que c'est en Arles qu'un autre l'a retrouvée.

    Mais c'est drôle que vous parliez de havane à propos de "Ma femme", car le beau poème de Breton qui porte ce titre (également intitulé "L'union libre") comporte justement ce vers :
    Ma femme aux yeux de savane

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