31 juillet 2010

Drôle de marché

Une poule pondit
La chérie
Sur une botte de radis
Une motte de beurre
Un petit pot de crème
Et un brin de persil

Une botte de radis
Mangea sans beurre
Une douzaine d'oeufs
Une motte de crème
Et un petit pot de persil

Une douzaine d'oeufs
Un jour jura
Ma foi
De se faire des radis
Et puis du beurre
Pour y semer du persil

Une motte de crème
A la botte des radis
Mit les oeufs
Dans un panier
Treize à la douzaine
A la fortune du pot


17 commentaires:

  1. Je suis ravi, puisque j'adore tout ce qui ressemble à une comptine ou à une fatrasie... bref, tout ce qui évoque une fraîcheur de la langue un peu perdue...

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  2. Ah, vous aussi, vous mangez à la comptine ?

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  3. En tous cas, George WF, ce n'est pas là qu'on toise. A ce propos : vous êtes passé à la visite médicale ?

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  4. Je sens qu'on voudrait que je me toise, mais je parlerai ! Ni grandi, ni rapetissé, aux dernières nouvelles…

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  5. Pas mangé de champignon à la cantine à midi, donc ? C'est bien, c'est bien, c'est pas là qu'on deale, non plus.

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  6. Allez, je vous livre mon secret : tous les matins, je m'asperge de laque andine…

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  7. Vous êtes dans l'industrie cordière ? Vous êtes verni !

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  8. L'accord d'hier du participe passé n'est plus guère respecté de nos jours.

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  9. Ce billet commence à ressembler à une sorte de Cantique des cantines !

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  10. Prenez garde, George WF, "Nous ne pouvons souffrir qu'on biaise sur les principes de la religion", surtout celle du participe passé !

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  11. c'est un roman chorale?

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  12. C'est un roman de chou, Anonyme. C'est fou.

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  13. Oui, je me suis laissé dire qu'il vous arrivait de manger de la viande en bonne compagnie…

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  14. Le Tenancier, comme chacun sait, est particulièrement friand de filets et de faux-nerfs, de préférence sur papier couché !

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