Champs-contrechamps: Le grand p'tit Louis

18 juillet 2010

Le grand p'tit Louis

Louis, outre des absences répétées, avait déjà un dada : s'endormir en écrivant.

Surréaliste, pour le fils d'un préfet de police.

5 commentaires:

Depluloin20 juillet 2010 à 00:59
Haaa!ha!!! Pardon de rire, pour une visite de courtoisie suivie d'une visite d'un grand intérêt, cela ne se fait pas. Mais si le rire n'est pas la première manière d'affirmer la saine joie à lire vos excellentes écritures, par quoi la remplacer? Des mots? Ah ces cahiers sont magnifiques!! D'ailleurs, ils sont à moi!
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Moons20 juillet 2010 à 13:35
Il vaut mieux prêter à rire que donner à pleurer !
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Moons20 juillet 2010 à 13:54
Dites, je ne voudrais pas être une donneuse, mais ces cahiers sont à moi (je vous les prête)...
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Chr. Borhen20 juillet 2010 à 22:05
Moi, j'aime beaucoup le con d'Irène.
Et vous ?
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Moons20 juillet 2010 à 22:23
"Que j'aime voir un con rebondir."
Il y en UN qui suit !
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Carnet de correspondance

Moons, vous ne ferez jamais rien de bon dans la vie

Depuis toute petite, je ronge mes crayons et mes ongles, c'est dire.
Dans la classe, je respirais les encriers et j'avais jamais mon ardoise.
J'avais manqué l'école, et sur mon cahier la maîtresse avait noté, en jambages écarlates, à la rubrique "conjugaison" : Plus-que-parfait. J'en avais d'abord nourri une autosatisfaction que je trouvais légitime, avant de comprendre, ce qui n'était pas mon fort, que les temps se multipliaient comme des chiures de mouche.
Il y avait donc un temps pour tout.
Le présent était imparfait, le passé simple, composé ou antérieur. Les subjonctifs, les gérondifs, les impératifs, les conditionnels. Déjà, on me mélangeait les crayons.
Je suis. J'étais. Je serai. J'aurai fu. J'eusse pu futer. Si je l'eusse été un peu plus. Et aujourd'hui, je ne discuterais peut-être pas avec n'importe qui !