Le liseur livre-t-il ce que le livreur lit ?
Le livreur ivre lit-il ce que le liseur dit qu'il a lu ?
Et quand il a lu, sait-il que liseur ivre l'a livré ?
Et le livre, sait-il que le livreur l'a livré et que le liseur ivre l'a lu ?
Et si le liseur n'avait pas été livré ? Et si le livreur n'avait pas été ivre, le liseur eût pu de rien avoir à lire et le livreur non plus.
Et si le liseur n'avait rien à lire, le livreur rien à livrer, le liseur eût put être livreur et le livreur s'arrêter de livrer pour s'asseoir un livre à la main.
A moins qu'ils ne s'enivrent.
Élégante, la livrée du liseur.
RépondreSupprimerLe liseur remercie Monsieur le Comte, mais Monsieur le Comte est trop bon. Monsieur le Comte attendrait-il une livraison ?
RépondreSupprimerMonsieur Le Comte attend plutôt sa délivrance.
RépondreSupprimerAttirante, votre classe, que je découvre ! Demain, on peut encore rentrer ?
RépondreSupprimerMonsieur Hasselmann, je vous attends demain dès l'aube. Ici, c'est classe ouverte. Je vous place à côté de Lantier, ne m'en veuillez pas : la salle est petite.
RépondreSupprimer«Le liseur eût put être livreur...» : c'est drôlement putatif, M'dame !
RépondreSupprimerAu fait, c'est mixte votre classe ? On ne dirait pas.
Mademoiselle ArD, l'existence du livreur étant subordonnée à son essence... qui sait ce qu'il eût pu devenir ?
RépondreSupprimerEt vous êtes la preuve vivante de la mixité de la classe, comme Frédérique et d'autres. Ne faites pas votre Tenancier (qui s'est encore enterré au fond de la classe pour faire des contes): il n'y a pas de chouchous, ici.
Le Tenancier n'a pas de chouchous, il ne vit que pour et par la détestation.
RépondreSupprimerKhon se le dise.
Hilaire le libraire et Élise sa liseuse ont l'heur d'élire, sans leurre, sur l'heure, l'art de lire.
RépondreSupprimerAilleurs, liant les lianes au lilas, le labile livreur Lilian, libre, loin de s'enivrer, loue ces lianes et ces liliacés et livre en l'air. Ivre d'air et de libations, le libraire Hilaire, hilare, lie des libraires et des lecteurs, livre à Hilarion le lecteur la relation d'un licteur en Ligurie.
En pleine plaine du Pô c'est pas d'pot...
Khon se le lise et se le relise !
RépondreSupprimerSi Élise, liseron lascif, lasse d'Hilaire, le laisse un soir, lise des lais et alors hisse ces lignes ignées en liasses ivres, a mille lieues, libres, au loin des limes, alors laissons la ivre, lire ces lais. Le laid Hilaire, lie des libraires se livrera au sol et à ses libations dans l'écliptique et sans livre ira ça et là lier sa liberté au livreur Hilaire dans les lianes et les liliacés et c'est assez comme ça.
RépondreSupprimerSi : Liliane est au lycée à lire L'Iliade et l'Odyssée, c'est sûr, ça.
RépondreSupprimerTenancier, la maîtresse se réjouit de vous voir revenu à de meilleurs sentiments.
RépondreSupprimerEt Liliane fait bien d'être au lycée un jour de grève, pendant que Papa peint dans les bois, papa boit dans les pins, papa peint et boit dans les pins, papa boit et peint dans les bois.
C'est bien pimpant de boire dans les bois de pins et faire pan dans Bambi après quelques pintes et pan dans Panpan après quelques... euh...
RépondreSupprimerTenancier, vous vous égarez ! On ne fait pas pan dans Bambi, pas plus que dans Panpan, c'est Peter qui l'a dit.
RépondreSupprimerAprès avoir fait pan à Panpan, Peter est pendant et Bambi est pantelant tandis que papa est comme Priape ou comme Pan, ça dépend de ce qu'il boit dans les pins, le papa. A-t-il bu ce qu'il a peint dans les pins ou a-t-il sa biture dans la mâture avec de la teinture ? N'empêche qu'un mature avec cette mâture, je serai Panpan, Bambi ou Piteure, je me méfierais du marteau piquer du papa.
RépondreSupprimerTenancier, au piquet ! Avec Lantier et Buko, hop, et que ça saute !
RépondreSupprimerC'est pas juste...
RépondreSupprimer... en plus que Peter et Woody Woopecker on fait pan dans Wendy et pas dans Wanda, partie avec Papa dans les tentures avec sa mâture (quelle nature !)
RépondreSupprimerMata !, hurla le guetteur, — harry up ! Le Tenancier maté, c'est quékechose !
RépondreSupprimerMoi maté ?
RépondreSupprimerAmateur !
Monsieur le Tenancier, on ne parle pas quand on est au piquet, on ne fait pas le pitre : on reste le dos tourné à faire son boudin. Surtout pour proférer des propos dignes de faire dresser le poil à Walt Disney !
RépondreSupprimerMademoiselle ArD, au piquet aussi, pour vous êtes honteusement moquée de votre petit camarade. Dans l'autre coin, s'il vous plait, et je surveille !