Qu'il prenne la parole pour dite n'est un secret pour personne. Pourtant le verbe, tout bavard qu'il soit, a quelquefois des sujets très encombrants : les babillards, les jacasseurs, les jaseurs, les discoureurs, les tourdupoteurs, les enjoliveurs, les bègues, les muets, les chuinteurs, les zozoteurs et autres discoureurs qui ne cessent, à longueur de phrase, de lui seriner qu'il s'accorde.
Qu'il s'accorde en genre et en nombre, à tous les modes, tous les temps, comme s'il suffisait de mettre son pantalon sur la tête pour sortir avec son parapluie.
Qu'il peut être haut, assuré, sonore, autoritaire, rauque ou présomptueux, qu'il peut signifier l'action ou l'état, qu'il peut être transitif, intransitif, actif, passif, réfléchi, réciproque ou passif.
Exemple : Aime-moi! Ces deux mots sont mes verbes suprêmes (Verlaine).
Au bout du compte, seuls quelques verbes servent vraiment... les autres raffinent ou embrouillent.
RépondreSupprimerCar il est vrai qu'au commencement...
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